À quoi penser lors du shooting

À quoi penser lors du shooting

Alors, demain on fait son premier shooting pro et on a le stress ? C’est normal, mais il va falloir faire bonne impression et faire croire que c’est vous qui aviez donné les tips à Christopher Nolan lors du tournage de Dunkerque. Et pour ça, voici en vidéo quelques éléments à bien avoir en tête lors du jour J, mais approfondissons tout ça dans cet article…

Et bien sûr, suivez les prochaines vidéos sur instagram pour continuer de progresser ;D

Filmer pour son edit

On ne sait pas toujours ce que va rendre le résultat final de notre vidéo. Le mieux, et ce qui peut énormément vous soulager l’esprit lors du tournage, c’est de tout prévoir. C’est-à-dire faire un storyboard (vous savez, les petites BD mais version raté parce que vous dormiez en cours d’art plastique) en spécifiant le matériel utiliser (notamment votre optique), les mouvements des intervenants ainsi que ceux de votre caméra, le type de lumière que vous voulez, les lieux, etc. Bref un MAXIMUM de détails. et ça, même si ça vous prend du temps en pré-production, ça vous en fera gagner durant le tournage

Mais si vous partez filmer un évènement comme l’ouverture d’un restaurant, un concert de reprise de mozart mais à la cornemuse ou un encore salon d’entreprise, vous ne pouvez pas tout prévoir à l’avance. Mais même dans ce cas, essayer lorsque vous avez votre caméra sortie, de réfléchir à quel plan pourrait être intéressant d’intégrer à votre montage, et pourquoi pas, quelle transition vous pouvez imaginer (et si vous voulez quelques inspirations, vous pouvez trouver mes transitions préférées ici). 

Cas pratique : vous voyez un joli logo rond de votre client sur un mur, vous pourriez très bien le filmer en vous avançant légèrement, mais pourquoi pas plutôt ajouter une rotation au stabilisateur avec le logo centré puis une fois bien cadré passer sur le plan d’un disque vinyle, verre ou autre objet rond ! Ça, vous ne pourrez pas l’inventer en post-production, à moins d’avoir la chance d’avoir filmer ces plans ainsi.

Vérifiez ce que vous avez filmé

Croyez-moi, c’est déjà arrivé à tout bon vidéaste au moins une fois dans sa vie de remarquer une fois sur premiere pro que le plan était gâché par un détail… Et y’a rien de pire à ma connaissance. Alors oui, toujours avoir le reflexe de reprendre une « prise de sécurité », c’est la base, c’est vrai, mais parfois ça ne suffit pas. Alors prenez le temps de regarder les détails que vous n’avez pas pu voir pendant la prise : problème de focus, votre reflet, un mauvais geste d’un intervenant, etc. Mais surtout, si vous le pouvez, regardez-le sur un grand écran (pas un cinéma hein, juste un ordinateur portable). 

Bien sûr, on n’a pas toujours le temps, et c’est aussi pour ça que dans les grosses production il y a quelqu’un qui sera chargé de cette mission. On appelle ça un chasseur de détails. C’est faux, c’est le script. Il y a quelques années ça vous aurait coûté assez cher de retranscrire l’image en direct sur un moniteur externe, mais maintenant vous pouvez utiliser sur la majorité des marques d’appareil une application pour voir le direct sur votre téléphone. Y’a mieux, et ça nécessitera toujours une seconde personne, mais c’est déjà une bonne alternative !

Être de bonne humeur

Oui, vous allez vous dire que c’est une blague plus qu’un vrai conseil. Mais détrompez-vous, c’est sûrement le plus important, et ce pour deux raisons. Déjà, vous faites le meilleur métier du monde (oui, devant être parent, parce que vous n’aurez pas à changer des couches. Normalement.), alors profitez du moment que vous passez. Ensuite, et surtout, parce que ce que vous dégagez va se répercuter sur vos acteurs. N’hésitez donc pas à complimenter, faire des blagues et instaurer une bonne ambiance. C’est d’autant plus vrai pour les interviews, car les intervenants ne sont pas toujours très à l’aise, et ça se ressentira. Et même si les acteurs sont juste des figurants du bar pour lequel vous faites une presta vidéo, si vous êtes enjoués ça les incitera plus à intéragir avec la caméra pour avoir des plans plus sympa !

Et il n’est pas rare d’avoir vos clients présents lors des tournages, si ce ne sont pas eux que vous filmez. Mettez-vous à leur place : si vous devez réengager quelqu’un, ne seriez-vous pas plus enclin à le faire si cette personne est aussi heureux qu’une piñata avant d’apprendre qu’elle va se faire taper dessus ?

Et avant le tournage...

Image d'une caméra Sony A7III

Cet article est pour vous aider à vous soulager l’esprit lors du tournage, mais tout comme la préparation d’un script, vous pouvez, et même plutôt vous devez, bien vous organiser en amont. Et si vous renseigner sur la localisation de votre tournage ainsi que d’avoir au moins un semblant d’emploi du temps semble assez évident, une autre chose devrait l’être tout autant : la bonne organisation de votre matériel. Mon conseil pour ça, c’est de faire une liste de ce dont vous avez besoin à chaque tournage + une liste pour ce tournage en question si nécessaire. Et dedans, bien spécifier la vérification des batteries et le stockage des cartes mémoires. Parce que si vous n’oubliez rien 99% du temps, il vous suffit d’oublier le câble HDMI de votre moniteur externe pour vous retrouver dans le pétrin. Avec une liste, on comble les 1% restant, alors ne la sous-estimez pas.

Et si vous voulez mon avis sur ce qui est indispensable d’intégrer à votre sac, checkez cette liste de matériel, parce que c’est important d’être bien équipé !


Bien stabiliser ses vidéos sur première pro

Comment bien stabiliser ses vidéos sur Premiere pro

Vous êtes là, en voyage aux Canaries pour perfectionner votre bronzages, caméra à la main, et vous prenez la vidéo de votre vie d’une maman chat se baladant avec ses chatons sur un fond montagneux. Arrivé chez vous, pas de chance, vous avez oublié que vous n’aviez aucune stabilité et votre vidéo secoue plus qu’un Vevor modèle 85-2 muni d’affichage numérique 220V. 

Heureusement, la post-production est là pour vous sauver la vie. Que ce soit sur Premiere pro, davinci resolve ou encore final cut pro, vous aurez de quoi régler votre problème. Mais encore faut-il s’avoir bien l’utiliser. Ce petit guide est là pour vous.

Et si vous avez autant la flemme de lire cet article que de sortir votre ronin RS4, vous avez déjà cette petite vidéo pour premiere pro. 

Mes réglages préférés sur premiere pro

L’effet que vous recherchez s’appelle « stabilisation », jusque là je pense que vous auriez pu vous débrouiller sans moi. Une fois sur votre rush, vous pouvez laisser le mode sur « lissage » et régler ce dernier sur 12%, c’est souvent là que je trouve mon meilleur résultat. Et en fonction du résultat, je réduis parfois jusqu’à 4%. Mais bien sûr à vous de voir au cas par cas. 

Je change la méthode sur « Position, Échelle, Rotation » et finalement dans l’onglet avancé, je décoche « analyse rapide » pour cocher « analyse détaillée », la différence de rendu vaut bien les quelques secondes supplémentaires d’attente. Vous pouvez également choisir de prioriser le recadrage ou la stabilisation, encore une fois,  au cas par cas. Car oui, comme pour tout logiciel, votre vidéo sera zoomer pour pouvoir contrecarrer l’instabilité.

Concernant les autres réglages, inutile de vous y attarder pour avoir une simple stabilisation de plan.

L'outil stabilisation de Davinci Resolve

Sur davinci, inutile de chercher l’effet stabilisation dans la liste, il est déjà intégré à vos rush, mais il faut simplement l’activer, dans l’onglet « édition ». Vous pouvez aussi l’utiliser dans l’onglet couleur ou l’onglet fusion pour des rendus plus précis, mais voyons déjà les réglages possible du montage. 

Vous avez le choix entre les modes perspective, similarité et translation, qui vont avoir des rendus différents pour vous adapter à votre situation. 

  • Perspective : ici Davinci va créer un axe Z pour déformer l’image en se basant sur sa perspective, ce qui va modifier également la rotation de la vidéo
  • Similarité : un mode un peu flou qui va avoir le même principe que perspective mais de manière plus poussée
  • Translation : l’algorithme va ici plus simplement compenser vos mouvements sur les axes X et Y

Globalement, pour choisir le mode de stabilisation je vous recommande de… simplement tous les tester sur chaque rush pour prendre le meilleur rendu. Une fois votre choix arrêté, je vous recommande de baisser la quantité de stabilisation, « strength » et d’augmenter la douceur, « smooth », pour ne pas trop déformer l’image. Et sans vouloir donner l’impression de me répéter : jouez avec les réglages pour avoir votre résultat le plus satisfaisant.

Quant à la case « camera lock », elle ne va vous intéresser que si vous êtes sur un plan fixe qui tremble légèrement.

DaVinci_Resolve logo

Maîtriser votre lâcher prise

C’est peut-être un point qui va vous paraître anodin mais qui me semble important de préciser. Si vous faites tout un montage satisfaisant, et que là vous voulez intégrer votre plan préféré à la main durant lequel vous avez éternué ou pris les pieds dans votre câble d’alimentation… Il faut accepter de le laisser dans votre dossier de projet, je suis désolé… La stabilisation en post-production a pour limite que si elle est trop importante ou doit compenser de trop grosses vibrations, vous aurez un résultat vraiment peu professionnel, comme si vous regardiez la vidéo à travers de la gelée. Je sais, pas facile d’abandonner ce magnifique rush de lac au pied de la montagne, mais c’est ainsi. Bref, tout ça pour vous dire que si votre œil n’est pas encore bien affuté, faites attention à ne pas vous retrouver avec une vidéo psychédélique, quitte à avoir un plan un peu trop mouvant, voir ne pas inclure le rush dans le montage.

Besoin de déléguer vos montage ?

Si le montage est une corvée obligatoire pour développer votre communauté sur les réseaux ou pour donner de la visibilité à votre activité professionnelle par les vidéos, il vous sera peut-être intéressant de déléguer cette partie là à un professionnel. Un meilleur rendu en un temps réduit pour libérer le vôtre. 


Les achats indispensables d’un vidéaste

Les achats indispensables d’un vidéaste

On a tous envie d’une nouvelle caméra à filtre ND intégrée qui shootera de la 4k en 120ips, bien sûr en 10bits 4:4:2 parce qu’on veut faire des dingueries sur Davinci Resolve (oui, ça décrit très bien une Fx6, on a tous le droit d’avoir ses petits faibles). Mais si une fois en notre possession on n’a plus un rond pour l’équiper, pas sûr que ce soit le meilleur choix de votre carrière. 

Alors avant tout, laissez-moi vous proposer les quelques achats qui me sont impossible de regretter. 

Un moniteur externe

Je vous parle du moniteur en premier car même si ce n’est pas l’achat le moins coûteux, c’est sûrement l’un des plus indispensables à mon sens. Pour les novices, avoir un moniteur externe va simplement vous permettre de mieux voir ce que vous filmez, et mieux le comprendre. Et comme votre job c’est quand même de filmer, on pourra difficilement contester son importance. Ils ont donc des écrans plus grands, mais aussi beaucoup plus lumineux. Les écrans des hybrides et reflex sont particulièrement petits et peu lumineux, donc si vous shootez en plein jour, vous risquez de rater votre composition, ne pas voir qu’un lama photobomb votre tuto barista ou même constater que votre sujet n’est pas en focus.

Mais il y a un autre intérêt aux moniteurs externes qu’il ne faut pas négliger et apprendre à maîtriser. Il s’agit des fonctionnalités de waveform, fausses couleurs, etc. qui vont vous permettre de correctement exposer votre image, bien plus précisément qu’avec le simple histogramme de votre appareil.

Et finalement, certains moniteurs permettent d’enregistrement en externe comme l’atomos ninja V, ce qui pour le coup pourrait améliorer la qualité même de vos vidéos.

Personnellement, j’ai opté pour l’atomos shinobi 7″ car je voulais prioriser la visibilité, au détriment de la praticité des écrans 5″, et qu’il offrait les fonctionnalités que je souhaitais.

Les filtres

Un filtre est ce que vous allez mettre devant votre optique (ou devant votre capteur) qui aura différents objectifs. Certains vont déformer l’image pour leur donner un style artistique particulier, d’autres simplement protéger votre lentille sans modification, mais les deux must have que je vous recommande sont les filtres ND et filtres polarisants. 

Les filtres ND

En français, filtre à densité neutre (neutral density, ND,  j’pense vous voyez le rapprochement !) sera en gros les lunettes de soleil de votre caméra. Il va filtrer la lumière pour vous permettre de mieux choisir vos réglages. Exemple pratique : vous filmez en extérieur en plein jour à 25fps, avec un arrière plan aussi attirant que votre pamplemousse que vous avez oublié de manger il y a 3 semaines avant de partir en vacances. Vous voulez donc filmer avec une vitesse de 1/50 et une grande ouverture pour accentuer le flou d’arrière plan. Chose qui sera impossible sans vos RayBan de caméraman que sont les filtres ND.

Les filtres polarisants

Si les premiers sont vraiment INDISPENSABLES, ceux-là sont plus une amélioration nette de votre image. Ils vont jouer sur les contrastes mais surtout éliminer les reflets. Si vous filmez une pub de voiture sur la côte basque, croyez-moi que ce sera le meilleur investissement de votre vie (j’exagère peut-être, mais vous avez l’idée).

Que ce soit l’un ou l’autre, je vous recommande de ne pas négliger sa qualité, car étant une couche en plus de votre optique, si vous mettez un filtre à 15€ sur un canon 135mm f/1.8 L, autant faire de la sangria avec du Petrus Hahahahaaiehrbifgba. 

Finalement, si vous songez à vous procurer une mattbox, leur gros intérêt et de leur mettre des filtres qui iront sur toutes vos tailles d’objectif. Alors même étant en moyenne plus coûteux, ça peut vous intéresser sur le long terme.

Une cage (ou "rig")

Si vous ne shootez que au stabilisateur, vous pouvez ignorer cette section. Ainsi que vous informer sur pourquoi vous devriez ARRÊTER. Donc finalement, lisez ce paragraphe également.

Un rig est une structure métallique que vous allez mettre autour de votre caméra hybride ou reflex. Elle va vous permettre d’accessoiriser votre setup, par exemple avec le moniteur mentionné plus haut, ainsi que d’améliorer son ergonomie. Vous pourrez mettre de meilleurs grips, améliorer la stabilisation de vos plans à main levé, etc. Mais elle peut vous faire gagner du temps lorsque vous voudrez installer votre caméra sur un magic arm ou trépied par exemple.

Et là, impossible de ne pas vous recommander SmallRig, un incontournable de l’accessoirisation de caméra proposant un bon rapport qualité prix pour des outils bien pensés. 

Une poire soufflante

Vous entendrez aussi soufflette, souffleur ou encore « outil de nettoyage superficiel de caméra par effet soufflant », très courant comme appellation. Là, il n’y a pas grand chose à en dire, ça va vous coûter 15-20€ et aura simplement pour but de retirer les poussières de votre optique, filtre ou capteur (bien que de l’air comprimé pourrait être plus adapté selon certains avis). Ça se glisse facilement dans votre sac photo et pourra vous donner le bon reflex de bien vérifié la propreté de votre matos avant d’appuyer sur enregistrer.

Ici, je n’aurai pas de modèle ou marque à vous conseiller étant donné la simplicité de l’outil.

Et quelques autres accessoires utiles...

Bon, je vous ai donné vraiment les indispensables. Mais je vous donne aussi quelques autres achats qui pourraient bien vous être utiles pour vos shooting :

  • une batterie externe : Pour éviter de vous prendre la tête avec des batteries de tout genre (dont certaines laissent à désirer, ne nous mentons pas), une batterie externe comme la smallrig VB99 vous permettra de tenir plus longtemps et d’améliorer l’ergonomie de votre setup
  • Un petit éclairage portatif : avoir une lumière led compact à transporter facilement dans votre sac pourrait bien faire la différence comme lumière d’ambiance sur le plateau. Qu’il s’agisse d’ampoule comme les Aputure Accent, de tube ou autre, c’est un accessoire que j’utilise bien régulièrement.
  • Une charte de colorimétrie : C’est une palette présentant certaines couleurs et teinte de gris pour vous servir de repaire lors des tournage pour facilité votre post-production colorimétrique. Honnêtement, ce n’est pas la chose la plus indispensable lors notamment de petites production, mais ça pourrait s’avérer utile.
Mais surtout, ne perdez jamais de vu que le matos, c’est bien, mais la technique et la créativité seront toujours plus important pour un bon résultat.

Quelle machine à fumée choisir

Comment choisir sa machine à fumée

Quel intérêts d'utiliser une machine à fumée

Peut-être êtes vous déjà convaincu par l’achat d’une machine à fumée, mais si ce n’est pas le cas, laissez-moi vous donner quelques raisons pour lesquelles vous devriez en utiliser une.

• Ça apporte de la texture à la lumière. Notamment si vous êtes musicien et installez vos éclairages lors de vos prestations, vous vous êtes peut-être déjà demandé pourquoi le rendu n’est pas aussi bon que ce que vous aviez pu voir ailleurs. C’est au moins en partie dû au fait qu’on ne voit pas les faisceaux de vos éclairages. Et c’est là où la fumée, même légère, va rentrer en jeu

• Côté créativité, ça permet d’instaurer une ambiance particulière a votre scène, que ce soit pour filmer une vidéo ou sur un évènement. De quoi ajouter un peu de mystère dans votre vie. Et si en plus votre décor est digne d’une salle des fêtes du Pas-de-Calais (balle perdue, désolé), ça permettra de moins voir le papier peint floral

• Le rapport intérêt/prix est très intéressant. En tant que vidéaste, on a l’habitude de devoir investir des centaines d’euros pour le moindre petit équipement. Et bien ici, pour quelques dizaines d’euros, on possède tout le bonheur du monde sous forme vaporeuse. Enfin… tout dépend du type de machine.

Les différents types de machine à fumée

Je parle de machine à fumée depuis le début, mais il faut en réalité différencier les machines à fumée, des machines à fumée lourde et des machines à brouillard. 

Les machines à fumée

Sûrement celles que vous allez voir le plus couramment, elles projettent un jet de fumée assez dense, par accoups et de manière assez dirigée. Elle va cependant se disperser dans les airs pour se dissiper assez rapidement. Parfait pour un effet théâtral, notamment pour les DJ/musiciens qui veulent avoir un petit grain de folie sur un certain timing de leurs sons. Elles sont dans tous les cas surtout intéressantes lorsque vous voulez que la fumée prenne tout la pièce et soit vraiment visible.

Les machines à fumée sont assez facilement transportables et peuvent s’activer généralement à distance à l’aide d’une télécommande, et à défaut, d’un bouton relié à la machine. Certaines, souvent plus coûteuses, peuvent également se brancher sur des consoles DMX, pratique pour tout contrôler du même endroit.

Leur gros avantage sera leur prix. Vous pouvez déjà en trouver pour moins de 50€ et en avoir des assez performantes pour moins de 100€. Ce qui va varier selon les gammes est principalement la puissance, exprimée en watt, déterminant la quantité de fumée que vous pourrez projeter en même temps ainsi que le laps de temps entre deux utilisations. Je vous recommanderais d’aller vers du milieu de gamme, pour la faible différence de prix, pour une utilisation dans un bar, appartement ou endroit de même superficie.

Les machines à fumée lourde

Celles-ci visent déjà une utilisation plus spécifique et sont en moyenne plus coûteuses, l’entrée de gamme allant au delà des 150€, et dépassant le millier d’euros pour les plus chères. Par contre, son effet est vraiment intéressant, parce que la fumée va rester au sol, formant comme un nuage opaque, aussi bien pour une ambiance romantique lors d’un mariage que pour quelque chose de plus dramatique digne d’un filme d’horreur.

À noter cependant, et notamment à prendre en compte pour les mariages comportant des danses d’ouvertures d’un dynamisme digne de time of my life, la fumée ne va pas rester en place si trop de mouvements sont faits ! Et il ne faudra pas demander au vidéaste de le rajouter en post-production 😬

Ici par contre, ça va fonctionner à la glace carbonique. Et comment vous dire qu’en plus d’être plus chère à l’utilisation, la glace sèche est dangereuse à manipuler. Il s’agit de glaçons à l’état solide à -80°, permettant à refroidir la fumée afin qu’elle reste au sol, ainsi que de la rendre plus opaque que de la fumée classique.

Et si vous tenez à cette effet mais n’étez pas prêt à risquer VOTRE VIE (ok j’exagère un peu), des machines à fumée lourdes peuvent fonctionner au glaçons classiques de votre congélateur avec du liquide à fumée lourde. L’effet sera toutefois un peu moins joli mais ça vous coûtera également moins cher.

Les machines à brouillard

Si votre but est de créer une atmosphère plus subtile que la machine à fumée, en continue et qui ne va pas autant obstruer la visibilité, la machine à brouillard sera votre solution. Elle sert à propager un… brouillard (surpris hein ?) assez fin et en continue, qui va se diffuser dans la pièce de manière plus homogène. L’effet sera donc moins percutant, sans les jolies traits de fumée, mais les effets lumineux seront bien visibles.

À noter qu’elle se dissipe plus lentement que ses collègues, un avantage lors de vos évènements, mais un inconvénient potentiel quand arrive la fin.

Pas question de perdre un membre par cryogénie avec la machine à brouillard puisqu’elle utilise un liquide un peu similaire à la machine à fumée classique : du hazer fluid… Bon la similarité s’arrête déjà au prix de celui-ci malheureusement. Mais il s’agit d’un liquide à base d’eau, ne laissant pas de dépôt. Parfait pour ne pas laisser de preuve de votre soirée arrosée sans autorisation parentale.

La machine à brouillard est également plus chère à l’achat, généralement autour des 400€, même si des modèles à moins de 200€ existent.

En résumé

Si vous cherchez quelque chose de peu coûteux à l’achat et à l’utilisation, la machine à fumée fera le job dans tous les cas. Mais évidemment, son but est surtout d’avoir une fumée visible dans toute la pièce.

Si vous faites de la vidéo et voulez quelque chose ne mettant en valeur que vos lumières sans chercher à établir une atmosphère trop prononcée, la machine à brouillard sera l’idéale.

Pour finir, la machine à fumée lourde aura une utilité vraiment spécifique : pour un tournage, animer une soirée d’halloween, pour une ouverture de bal de mariage…

Quel produit utiliser

Pour faire simple, je vais avoir un conseil à vous donner : utiliser le produit recommandé par le fabricant de la machine. Et si ça peut peut-être être vu comme un moyn de vous vendre leur propre produit, au moins vous êtes sûr qu’il sera fait pour ça.

En revanche, là où j’attire votre attention, c’est sur le choix de la densité de la fumée pour les machines à fumée. il existe généralement 3 densités chez les fabricants : faible, moyenne, forte. Une densité plus faible va donc être moins visible, plus subtile et se disperser plus rapidement qu’une densité forte. Alors ce sera tout simplement à vous de voir selon vos préférences. 

Pour vous servir de référence, cette vidéo a été réalisé avec du produit à densité moyenne, c’est ce que j’utilise généralement pour les clips de musique ou pour diffuser de la fumée dans des bars et soirées.

Capturez vos évènements en vidéo

Et si vous avez le souhait d’immortaliser vos instants brumeux, que ce soit lors d’un concert si vous êtes musicien, d’un DJ set si vous êtes anthropologue (ok, DJ) ou encore d’un évènement particulier en tant que gérant de bar, rien de plus intéressant qu’une vidéo. Donc pour booster votre com avec du contenu pro, je vous laisse me contacter !


Améliorer ses vidéos musicales en solo

Comment améliorer ses vidéos quand on est seul

Avoir de beaux clips réalisés par un professionnel, c’est évidemment ce que vous pouvez avoir de mieux en tant que musicien. Mais le budget ne suit pas toujours. Surtout si on veut avoir une certaine récurrence dans ses publications, que ce soit pour YouTube ou Instagram, TikTok, etc. Et selon moi, alterner les deux peut être très intéressant ! Ça permet d’attirer une nouvelle audience par des vidéos peu coûteuses et de les rediriger vers du contenu plus pro pour les fidéliser.

Alors voici quelques astuces pour rendre vos vidéos plus attrayantes sans budget et seul en tant que musicien.

Focalisez vous d'abord sur la lumière

La lumière est au centre de la qualité de votre vidéo. Il vaut mieux filmer avec un téléphone une scène bien éclairée que de filmer avec un matériel cinéma et de mauvais éclairages. Et vous avez de la chance, parce que nous avons une source de lumière gratuite qui bien utilisée peut être très jolie : le soleil. Alors mettez vous près d’une fenêtre, attendez un bel éclairage, notamment en début ou fin de journée si le soleil la traverse, et il ne vous reste plus qu’à lancer l’enregistrement ! 

Bon, cela dit, le soir c’est bien moins pratique, et nos conditions de tournage ne permettent pas nécessairement une bonne exposition au soleil. Donc on se contente d’utiliser notre chère lampe du salon, amenant généralement à un résultat peu satisfaisant. Investissez plutôt si vous le pouvez dans un éclairage au moins basique blanc dirigé à 3/4 en face de vous, contrastez-le avec une lumière colorée un peu en retrait derrière vous. Et pourquoi pas mettre votre lampe de déco dans le fond pour vous en détacher ! C’est le b.a.-ba de l’éclairage, mais il est efficace et pas compliqué à mettre en place.

Faites attention à votre composition

Pas besoin de sortir d’une école de ciné, je vous rassure on n’attend pas de vous que vous soyez le prochain Tarantino. Non, il vous suffit déjà de faire attention à ces quelques points pour faire la différence.

Filmez à la bonne hauteur
C’est assez courant de voir des gens se filmer de manière amatrice en contre-plongée. Bon si ça a un but spécifique, c’est évidemment une autre question, mais souvent c’est simplement parce que le support de l’appareil est trop bas. Prenez le temps d’empiler suffisamment de boîte de chaussures ou bouquin sur l’activité reproductrice des marmottes ou je ne sais ce qui vous intéresse, pour avoir la caméra à peu près à hauteur d’œil. Ou achetez simplement un trépied suffisamment grand, ça ne coûte pas nécessairement trop cher. 

Éloignez-vous du fond.
Je sais, ce n’est pas toujours possible, mais vous éloigner du fond permettra de vous en détacher pour mieux capter l’attention sur vous, notamment si vous avez de quoi avoir un peu de flou de profondeur de champ. Et si ça vous impose de changer l’angle de la caméra pour filmer dans la largeur de la pièce, ça peut valoir le coup, mais seulement si le fond reste correct. En d’autres termes, si vous avez le choix entre avoir en background une porte et une armoire moche ou votre bureau design bien équipé en matos d’enregistrement, la seconde solution sera préférable. D’ailleurs…

Vérifiez ce qu’il y a dans le cadre
Vous pensiez aussi que votre studio avait besoin d’un peu de ménage ? Hé bien c’est le moment. Nettoyez votre bureau, arrangez vos câbles qui trainent et s’il vous plaît… Virez moi cette bouteille d’eau vide qui traine depuis maintenant 2 mois. Il est temps de lui faire vos adieux.
Et voilà, pour exactement 0 US Dollar vous avez amélioré nettement votre vidéo.

Filmez en fonction du format final
La question que vous devez vous poser c’est : est-ce que cette vidéo sera postée sur YouTube ou sur des réseaux sociaux. Car pour optimiser votre impact, vous devez savoir si elle sera publiée en horizontal (16:9) ou vertical (9:16), et donc, installer votre caméra dans l’orientation souhaitée.
Si vous voulez utiliser la même vidéo pour les deux types de format afin d’augmenter votre visibilité  avec le même effort, filmez vous plutôt en format horizontal, en prévoyant assez de recule pour ensuite recadrer en post-production en 9:16.

Maitrisez un minimum votre appareil

Alors, maintenant que votre lumière est installée et votre chambre rangée, apprenez à maitriser un minimum votre appareil avant de presser le bouton record. On ne va pas trop rentrer dans les détails, mais c’est toujours bon d’apprendre à se servir des outils qu’on utilise.

Déjà, si vous utilisez un téléphone, le contrôle des paramètres n’est pas forcément si évident et le mode auto vous suffira sûrement. Vous n’avez d’ailleurs peut-être même pas d’autre option. Donc cette partie va surtout s’adresser à celles et ceux qui ont un appareil photo. Et on va le faire de manière très vulgaire (mais sans insulte je vous rassure) parce que je pars du principe que vous n’y connaissez rien et ne voulez pas spécialement devenir des pro. Ce n’est pas un tuto pour devenir un bon vidéaste, juste des indications pour ne pas rater sa vidéo comme Roméo Elvis a raté son dernier album (ouuuuh la balle perdue alors que j’l’écoute même pas)

Vous avez 3 réglages de base qui vont modifier l’exposition : l’ouverture du diaphragme, la vitesse d’obturation et les iso. Une fois que vous avez bien mis votre nombre d’images par secondes (ips/fps) à 24 ou 25, vous devez régler votre vitesse au double de ce chiffre : 1/50. Pour faire simple, c’est pour que l’image soit naturelle à regarder pour un humain. Après si vous êtes une limace ça j’en sais rien je suis pas spécialisé dans les limaces.

Pour l’ouverture, plus le chiffre est petit, plus il y aura de lumière, et plus vous aurez un flou d’arrière plan. Donc essayez d’avoir une ouverture assez grande, tant que l’image n’est pas sur-exposée et qu’on vous voit entièrement net. 

Maintenant pour votre iso, retenez cette règle qui n’est pas tout à fait vraie : mettez le au plus bas tout en ayant une image suffisamment exposée. Augmenter l’iso va apporter du bruit numérique, pas ce que vous voulez, mais va rendre votre image plus claire. Ce n’est pas tout à fait exact parce qu’il y a des valeurs plus optimales que d’autres selon l’appareil, etc. mais encore une fois, restons basiques.

Je ferai peut-être un article prochainement pour vous aider dans le choix du matériel pour filmer vos covers et autre en solo !

Passez au niveau supérieur

Si la musique est pour vous plus qu’une passion mais un métier ou un objectif de rêve, alors peut-être que vous aurez besoin de faire appel à un pro. Parce que comme dit au début de cet article, toucher une large audience avec un contenu régulier qui vous coûtera peu/rien peut-être intéressant, mais pour démarcher des bars, restaurants, mariages ou autre évènement, il vous faudra un contenu plus qualitatif. Et peut-être serai-je le vidéaste de la situation !